Le Chromoscope (1967) est un instrument que l'on porte soi-même, comme on porterait une lorgnette. C'est un instrument destiné à opérer la transfiguration du paysage nocturne des grandes villes. Son attrait ne réside pas dans l'objet lui-même mais dans l'événement visuel qu'il génère. C'est une pièce qui agit comme un intermédiaire entre la réalité et notre œil, conditionnant notre vue à une nouvelle perception de notre environnement.
C'est une œuvre-intermédiaire, un filtre qui s'interpose entre la réalité et notre œil, qui conditionne notre regard pour une nouvelle lecture de l'environnement. Le Chromoscope peut être multiplié à l'infini, il génère une infinité de situations de vie autant qu'il y a de paysages possibles dans la vie nocturne, A travers le chromoscope, tous les points lumineux sont décomposés selon les couleurs du spectre. Les formes sont pulvérisées.
Jean Clay – Carlos Cruz-Diez et les trois étapes de la couleur moderne, Jean Clay, 1969
Work selection
Mirtha, femme de Carlos Cruz-Diez, tenant un Chromoscope
Paris, 1968
Vue nocturne du Moulin Rouge à travers un Chromoscope
Paris, 2005
Chromoscope
Paris, 1967/2019
Exposition "Hommage à la couleur", Galerie Denise René - Espace Marais, Paris, 2019
Vue nocturne de la ville à travers un Chromoscope
Caracas, 1970
Chromoscope Spatial
Paris, 1967/2019
2,77 x 2,22 x 3,35 m
Exposition "Hommage à la couleur", Galerie Denise René - Espace Marais, Paris